Atelier de restitution de la mission d’évaluation à mi-parcours du PADES

Les acteurs impliqués dans la mise en œuvre du projet PADES (Projet d’Appui au Développement de l’Enseignement supérieur) étaient en conclave le mercredi 11 avril dernier à l’hôtel Onomo de Bamako pour un atelier de restitution de la mission d’évaluation à mi-parcours du projet.

La cérémonie d’ouverture de l’événement était placée sous la présidence du Directeur Général de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Abdoulaye Salim Cissé.

L’objectif de cet atelier était de faire la restitution de la mission d’évaluation à mi-parcours dans le cadre du PADES (Projet d’Appui au Développement de l’Enseignement Supérieur). Une mission qui a sillonné du 26 mars au 5 avril 2018 les IES (Institutions d’Enseignement Supérieur) concernées par la mise en œuvre du projet PADES. Il s’agit de l’IPR-IFRA de Katibougou, l’ENI (Ecole Nationale d’Ingénieur), l’Université des Sciences, des Techniques et des Technologies de Bamako (USTTB), l’Université de Ségou, l’Université des Sciences Juridiques et Politiques de Bamako, l’Ecole Supérieure Internationale d’Architecture et d’Urbanisme.

L’objectif de l’évaluation à mi-parcours était selon Abdoulaye Barry, le consultant, d’évaluer les changements obtenus au cours de deux premières années de mise en œuvre du projet, vérifier l’atteinte des objectifs de Développement du projet pour s’assurer de son état de mise en œuvre en lien avec le cadre des résultats au regard des indicateurs fixés.

Mais aussi, apprécier la cohérence des indicateurs proposés au démarrage des activités par rapport aux actions concrètes en cours et les résultats du projet ainsi que l’analyse des difficultés et contraintes qui impactent négativement la mise en œuvre des activités dans le but de les souscrire.

L’atelier de restitution a permis aux participants de partager le contenu du rapport d’évaluation. Aux dires du consultant Ibrahima Barry, les IES concernées par cette évaluation ont dans l’ensemble pu satisfaire les indicateurs du projet. Il s’agit de l’amélioration de la Gouvernance surtout la tenue régulière des Conseil d’Administration ou d’Université, l’Amélioration de la Pertinence des Programmes Sélectionnés, la promotion du Genre et la capacité des structures à générer des ressources propres.

Après la présentation du rapport d’évaluation, les participants dont les Recteurs d’Université, Directeurs Généraux des Grandes Ecoles, Présidents des Conseils d’Universités ont largement discuté sur les problèmes qui minent le sous-secteur de l’enseignement supérieur. Au nombre desquels: la gouvernance,  l’autonomie des IES et la communication et la sensibilisation sur leurs offres.

Des recommandations ont été faites dans ce sens par les participants.

Dans leurs interventions à la cérémonie d’ouverture de l’atelier, Adama Ouedraogo, représentant de la Banque Mondiale et Ouindida NIKIEMA, coordinateur du projet NICHE et le Directeur Général de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique ont tous  insisté sur la nécessité d’unir les forces pour faire face aux défis de l’enseignement supérieur. Le représentant de la Banque Mondiale a profité de l’occasion pour saluer  la qualité de la collaboration et de complémentarité des projets PADES, financé par la Banque Mondiale et NICHE, financé par la coopération Néerlandaise. « Un seul partenaire ne peut pas tout faire car la demande est diverse », insiste Adama Ouedraogo.

« Je crois que c’est vraiment un exemple de complémentarité qui peut faire école. Nous avons ensemble le projet et le projet NICHE depuis 3 ans. Je crois que les indicateurs qui ont été atteints sont des éléments qui contribuent à l’avancée de l’enseignement supérieur malien. », indique le coordinateur du projet NICHE. Selon lui cette collaboration entre le PADES et le NICHE s’explique par le partage des objectifs communs dont l’amélioration de la gouvernance ainsi que les offres de formation au niveau du système d’enseignement supérieur malien.

Le directeur général de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Abdoulaye Salim Cissé a apprécié l’ensemble des efforts fournis par les projets PADES et NICHE pour le développement du système d’enseignement supérieur.

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